Historique NEXUS

L’inventaire NEXUS est une plateforme innovante, fruit de plus de vingt ans de recherches, conçue pour améliorer les relations humaines au sein des organisations et placer l’humain au cœur de leur fonctionnement, quelle qu’en soit la nature. Elle résulte d’un partenariat entre la société de la Médiation Professionnelle, l’école professionnelle de la médiation et de la négociation – EPMN et du centre de recherche en entente interpersonnelle et en ingénierie relationnelle – CREISIR

NEXUS fournit des indicateurs spécifiques portant à la fois sur la vie des organisations de toute taille. Il permet de définir des interventions de spécialistes des relations humaines, incluant la régulation des difficultés qui surviennent entre les personnes. Il peut s’agir de litiges judiciarisés ou non, de situations contentieuses à forte connotation juridique ou de conflit dont la particularité est la charge de heurts et donc de dimension émotionnelle, en dehors des habitudes gestionnaires de l’adversité. NEXUS assure l’intégration des différents aspects de l’altérité et de l’entente sociale.

2. Le Contrat Cadre Éthique et Médiation (CCEM)

Le premier outil d’approche des personnes dans ces modes relationnels a été l’étude des Structures et Interactions en Communication, dès 1987. L’étude SIC a été développée à partir de diverses communications relatives au fonctionnement cérébral humain et a été déployée pour permettre aux personnes d’avoir une approche structurée de leurs modalités de communication. Elle a permis de façonner une approche rationalisée des relations humaines, portant notamment sur l’aide à l’expression, par la diversification du langage, le développement du potentiel créatif et la posture de distanciation. Elle s’est déclinée grâce à son triptyque pédagogique vers l’analyse des pratiques de la décision dans les organisations, les aspects relationnels et la conduite des projets.

Le premier outil à avoir été expérimenté dans le cadre de la recherche a été le “contrat cadre éthique et médiation – CCEM”, en 2003, dont l’ambition était d’introduire des notions nouvelles dans les pratiques managériales, à la fois auprès des salariés et des clients. La notion de “contrat” étant fortement connotée juridiquement, en lien avec l’éthique qui relève d’une démarche indéfinie n’a pas permis son implantation dans des organisations. Son appropriation s’est avérée trop lourde. En dix ans, le développement de la médiation a permis une nouvelle innovation.

3. L’internalisation de la médiation dans les organisations

4. L’essor des Espoirs de la Médiation et le Dispositif de Qualité Relationnelle (DQR)

Dès 2012, les interventions des médiateurs professionnels formés au sein de l’école professionnelle de la médiation et de la négociation ont permis de soutenir la démarche d’instrumenter les organisations dans l’internalisation de la médiation, laquelle avait commencé avec des médiateurs professionnels (CPMN) en 2001. Le Dispositif de Médiation Professionnelle Internalisé et Externalisé (DMPI-DMPE). Mais l’appropriation de la médiation au sein des organisations a souffert d’une défiance des interlocuteurs sociaux. Du côté salariés, elle a pu être perçue comme susceptible de manquer d’indépendance, et du côté de la direction des organisations, elle a pu être perçue comme un déni de la responsabilité décisionnelle des cadres et dirigeants. Néanmoins, ce dispositif a commencé à connaître un certain succès. Des entreprises et des administrations ont vu l’avantage d’intégrer ce type de service. La culture de la médiation professionnelle, avec son référentiel plus précis provenant des outils intellectuels répertoriés dans le cadre de l’ingénierie relationnelle a contribué à faire évoluer des pratiques managériales et des entreprises ont pu être mieux convaincues de l’intérêt de s’intéresser à une conception contributive à la qualité relationnelle. Cette représentation s’est inscrite en parallèle de l’approche des Risques Psychosociaux, en insistant sur l’intérêt du potentiel de qualité relationnelle de chacun des acteurs des organisations, en interne et en externe.

Les différentes organisations de la Médiation Professionnelle ont alors choisi de promouvoir encore plus ce nouveau référentiel au service des personnes et des organisations en délivrant, à partir de 2012, aux partenaires professionnels des Espoirs de la médiation. Parallèlement, un nouvel outil a été élaboré, le Dispositif de Qualité Relationnelle (DQR), afin de soutenir la volonté des promoteurs internes des organisations d’introduire ce référentiel qui place l’humain au centre de la pratique managériale.

5. L’inventaire Barométrique du Climat Relationnel au travail – i.BCR(T)

Dans le courant de la décennie du droit à la médiation, à partir de 2015, la définition du paradigme de l’entente et de l’Entente Sociale, en parallèle des limitations du contrat social et de ses référentiels juridiques, a permis de clarifier les objectifs de la promotion de l’altérité et de l’éthique au sein des organisations. Elle est soutenu par la création d’un centre recherche (CREISIR) a permis de concevoir une instrumentation innovante, fondée sur cet héritage de recherche, l’inventaire Barométrique du Climat Relationnel au travail et dans la vie en société – i.BCR(T) NEXUS, a été élaboré. Il s’inscrit dans la logique du premier outil qui a permis le lancement de la profession de médiateur, en identifiant les conflits comme des projets relationnels à définir ou redéfinir, avec un processus spécifique structuré et un code d’éthique et de déontologie – CODEOME, exigeant.

6. Un écosystème d’intelligence relationnelle

NEXUS est en 2024 une plateforme ouverte qui permet aux contributeurs d’avoir un retour sur leur façon de vivre les différents aspects qui font une organisation, de ce que fait cette organisation et de ceux qui la font. Tourné vers le développement du potentiel relationnel, il ouvre des perspectives de travail sur l’engagement, la culture, la qualité des relations, la cohésion, la communication, la motivation, l’orientation, la productivité et l’implication de tous les acteurs de l’organisation. NEXUS est un levier majeur pour repenser les dynamiques humaines. En proposant une approche holistique de la relation, il ne se limite plus à la résolution de conflits, mais vise à instaurer un climat de confiance durable, propice à l’épanouissement professionnel et à l’optimisation des performances collectives.

7. Vers un management humain et performant

En 2024, NEXUS, fondé sur le principe de l’actualisation, s’impose comme un véritable écosystème d’intelligence relationnelle, offrant des outils concrets pour mesurer et améliorer la qualité des interactions. Grâce à ses dispositifs novateurs, dans la suite le DQR et l’i.BCR(T), la plateforme propose des solutions personnalisées pour accompagner les organisations dans la transformation de leurs pratiques managériales et relationnelles. Elle intègre l’approche de la prévention des risques psychosociaux et valorise le bien-être et l’engagement des contributeurs de l’organisation.

8. Conclusion : NEXUS, vecteur de changement

En intégrant les principes de médiation professionnelle et en s’appuyant sur des outils innovants, NEXUS est devenu un véritable catalyseur de transformation pour les organisations modernes. Son approche enrichie par des dispositifs comme le DQR et l’i.BCR(T), offre une réponse concrète aux enjeux relationnels, tout en contribuant à un environnement de travail plus harmonieux et productif. NEXUS transforme les défis complexes en opportunités de progrès, favorisant ainsi un climat de confiance et d’engagement. En 2024, il s’affirme comme un levier incontournable pour un management à la fois humain, agile et performant, où chaque acteur contribue à bâtir un avenir durable et prospère pour les organisations.